Réponse à la question de l'article précédent :
il s'agissait d'une version instrumentale de Trompettes de la renommée, dans laquelle le flamenco avait rendez-vous avec le jazz.(7 réponses dont 5 exactes, et un commentaire enthousiaste).
Les interprètes : Myrddin (guitare) et Jef Neve (piano). On trouve aisément des vidéos de l'un ou de l'autre, mais c'est, semble-t-il, la seule de leur concert commun. Comme annoncé, elle figure désormais dans les Interprétations diverses.
Myrddin, donc, n'utilise que son prénom comme nom de scène. Mais "il est des nôtres" : il est le plus jeune fils de Koen De Cauter, musicien Belge aux talents multiples, interprète de Brassens depuis longtemps.
Koen a même mis en musique L'enterrement de Paul Fort, ce poème de circonstance que Georges avait écrit en 1960, et sur lequel il n'avait finalement pas jugé utile de déposer des notes.
Mais cette version trouve naturellement sa place en conclusion de la rubrique consacrée à Paul Fort ( Brassens et les (autres) poètes (II) ). Cette vidéo est une affaire de famille, et vous verrez que Myrddin n'est pas seulement guitariste. (Tout le monde avait remarqué, bien sûr, qu'il est gaucher).
Toujours à propos du même titre, Brassens raconte ses souvenirs. Cet enregistrement inaugure ce qui sera désormais le repère d'un extrait radiophonique : modèle de 1965, donc au beau milieu de la carrière de Brassens. Il suffira désormais de cliquer sur la radio pour entendre un extrait d'émission (pas ci-dessous).
Quoi d'autre aujourd'hui ?
- des archives de presse, qui continuent d'enrichir tel ou tel chapitre déjà ouvert. On en trouvera à propos du Téléfilm "Pourquoi t'as les cheveux blancs ?", dans Brassens, le cinéma et la télévision . Chaque sortie d'un nouveau disque était bien entendu saluée par la presse, voilà qui complètera le chapitre Les 12 albums du répertoire . Aujourd'hui, critiques du disque 4 et des albums IX (le "blanc") et XII.
- un nouveau titre dans la rubrique "A propos de...". Mais un titre inclassable. Ce n'est pas une chanson posthume, puisque Brassens l'a chantée en 69 sur la scène de Bobino. Ce n'est pas un texte orphelin, puisqu'il l'avait, donc, mis en musique. Et il ne la destinait à personne d'autre. Les Œuvres Complètes la rangent dans les "Chansons retrouvées", alors qu'elle n'a jamais été "perdue". Mais voilà, Georges ne l'a jamais enregistrée, elle ne se trouve sur aucun album, et n'a connu dans le répertoire qu'une vie très éphémère. Pourtant elle est importante. Vous saurez pourquoi à l'aide des documents écrits, sonores,visuels qui composent ce chapitre.
Tout cela, bien sûr, signalé par NOUVEAU dans le Sommaire .
Et pour finir : le dernier ajout aux Chansons posthumes et "orphelines" concernait "L'arc-en -ciel d'un quart d'heure". Parmi les versions proposées figure celle de Bernard Dequéant. Bernard me signale qu'elle fait partie d'un ensemble contenant 6 autres poèmes (de Verlaine, Baudelaire, Apollinaire, Rimbaud, Queneau et Emile Lonchampt, poète Comtois méconnu) qu'il a mis en musique et enregistrés en 1997. Il propose cet enregistrement (en version cassette) pour un Euro symbolique.
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