Cet Album a été longtemps méconnu et reste aujourd'hui encore quelque peu délaissé. C'est lui qui occupait le douzième rang des albums après 5 éditions des Brassensiades. Certes, il ne comporte que 9 titres, mais cela n'explique pas tout.
De plus, il a une histoire : notre ami Pierre Schuller l'a sortie de l'oubli dans un bulletin de l'hiver dernier.
Lors du montage, une erreur technique a provoqué une inversion des pistes : le "recording" de Mimi Rosso à la deuxième guitare prenant le dessus sur la guitare de Georges. La version initiale du disque a été retirée du commerce après seulement quelques semaines, et n'a jamais été reprise en version CD.
Vous pourrez vous faire une idée avec un extrait de Misogynie à part (ou Mimi "en fait trop" selon un correspondant de Pierre) et un extrait de L'Ancêtre (où il fait un véritable solo, selon le même). Chacun jugera, mais il est certain que jamais la seconde guitare n'avait été autant à l'honneur.
Sans doute y avait-il eu un peu de précipitation pour la diffusion de ce disque, car les présentations de René Fallet ne figuraient pas au dos de la pochette. C'est d'ailleurs le seul moyen de repérer cette rareté.
Vous trouverez tout cela, ainsi que d'autres extraits de presse au sujet des chansons de cet album, dans la page Les 12 albums du répertoire .
Ces articles sont tous signés René Bourdier, qui présenta également, en 1967, l'ouvrage "BRASSENS" de René Fallet. L'article des Lettres Françaises mérite le détour. Il faut aller jusqu'aux notes suivant l'article pour se faire une idée de l'opinion du chroniqueur. C'est, bien entendu, en page René Fallet
A propos d'archives de presse, la recherche en bibliothèques ne permet pas toujours des reproductions "confortables". Lorsque les journaux sont reliés, et c'est le cas le plus fréquent, l'article recherché se place toujours (enfin presque) du côté de la reliure du volumineux recueil et se trouve déformé à la prise de vue. Vous voudrez bien excuser quelques vagues...
Et puisqu'il est encore temps, un petit clin d'œil pour terminer la journée avec gourmandise.