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Cette chanson n'a pas été écrite pour elle, mais Patachou l'a enregistrée, en duo avec Brassens. Mais il ne s'agit pas de la version intégrale. Celle-ci a été déposée à la SACEM le 31 mai 1944, c'est à dire quelques mois après le retour de Basdorf où elle avait été terminée, et créée par René Iskin. Ce compagnon du STO l'enregistrera en 2003 (cliquer sur l'image).
En complément, voici la version " courte ", pour le seul plaisir de revoir Georges Moustaki.
L'Arc-en-ciel d'un quart d'heure
Au départ une pensée de Goethe, tirée de ses Maximes : "Si un arc-en-ciel dure un quart d'heure, on ne le regarde plus". La variété des sources d'inspiration de Brassens n'est plus une surprise ! Comme souvent, une simple phrase donne naissance à un texte. Les œuvres Complètes (JP Liégeois, Ed. Cherche Midi) ne mentionnent aucune date. Toujours est-il que Brassens n'a pas mis ses strophes en musique. C'est pourtant sans doute le texte qui a inspiré le plus de compositeurs.
Tout d'abord Charles Aznavour, à la demande de Fred Mella, ancien soliste des Compagnons de la chanson, qui a poursuivi sa carrière en solitaire après la disparition du groupe. Il raconte (cliquer sur l'image).
Cette interprétation fait partie d'un album enregistré par Fred Mella en 1989.
Ce même texte a donc été adopté par d'autres interprètes. Voici un petit florilège (cliquer sur l'icône).
Sandrine Devienne, sur une musique de Jean-Paul Sermonte. A la guitare, Rodolphe Raffalli.
Claude Duguet, sur sa propre musique, avec Bruno Granier, petit cousin de Georges.
Joel Favreau, sur sa propre musique. A l'accordéon Jean-Jacques Franchin.
Valérie Ambroise, sur une musique de Gérard Bourgeois. A la contrebasse, Pierre Nicolas.
Et pour finir une version complète, interprétée par son compositeur,
Bernard Dequéant, fondateur du Quatuor de clarinettes Calamus,
qui avait illustré, aux Brassensiades 2009, la "Rencontre souvenir" des amis de Georges.
Ce titre est un peu un mystère. Ecrite entre 1944 et 1945, la chanson avait pour titre initial " Viens ".
Brassens la chante en 1952, en privé, lors d'une soirée à Bruxelles chez les Cordier. Elle n'a jamais figuré au répertoire et reste encore très méconnue. Nos amis Pierre et Willy, en la découvrant, ont décidé de nous l'offrir :
Pierre & Willy Trio
BRASSENSIADES 2012
La version originale débutait par ces vers :
Le ciel verse à grands seaux
Ses plus belles couleurs.
A grands coups de pinceau
Le soleil peint des fleurs.
Le froid despotique
Vient de plier boutique.
Dans le fond des forêts...
Brassens avec Moustache et "Les petit Français"
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